L'art de faire vivre le bonheur
Vous connaissez sûrement tous cette sensation de plénitude intérieure qui fait du bien, qui rassure et rend heureux et qui se nomme tout simplement le bonheur.
Ce n’est pas une émotion. Le bonheur est un état divin.
La joie est une émotion passagère tout comme la peur ou la colère, mais le bonheur est un état d’être qui peut rester permanent.
Il se cultive comme un beau jardin.
Voilà deux nuits que je rêve d’immensités fleuries, des montagnes de prairies en fleurs et des jardins ou les fleurs poussent dans les arbres et qu’il suffit de les cueillir comme des fruits pour en faire des bouquets magnifique. Un vrai paradis… mais en plus de la joie de voir ces fleurs, c’est la sensation du bonheur éternel qui m’a le plus marqué dans ces rêves, sensation qui au réveil reste quelques instants puis s’évanouit lentement au fil de la vie qui reprend son cours…
Même si je me sens heureuse dans ma vie, cette sensation de plénitude d’amour et de beauté est vraiment amplifiée dans ces rêves, ce qui me semble-t-il, doit pouvoir exister en vrai !
Qu’est-ce qui efface petit à petit cette intense sensation ?…
Rien d’important en réalité. La sensation de froid en sortant du lit, l’idée du travail à faire dans la journée, les petits soucis de la famille proche, le chat que je garde qui fait ses griffes sur le papier peint..
Des détails qui mis à bout les uns des autres, apportent des idées de manque et font baisser l’intensité vibratoire.
Le bonheur est donc avant tout, une sensation de plénitude de la vie.
Beaucoup de personnes qui voyagent dans des pays pauvres, sont souvent étonnées de voir la joie des habitants et ce bonheur qui les habitent.
Ces personnes n’ont presque rien, mais elles profitent grandement du peu qu’elles ont et surtout, apprennent à se contenter facilement.
Et comme elles sont dans une plénitude de la joie d’être en vie, cela les rends heureuses.
Dans notre société de consommation à outrance, nous pensons souvent que le bonheur est lié avant tout aux avoirs.
Je serai heureux si j’ai un mari ou une femme… je serai heureux quand j’aurai mes enfants, je serai plus heureux si j’avais une maison à moi, je serai plus heureux si j’avais un compte en banque plus rempli, si j’avais un meilleur travail, si j’avais un cheval ou un bateau… Ou encore si j’étais en meilleure santé, si je n’étais pas handicapé, si mes parents étaient en vie, si mon chien était guéri…
et tout ceci, ne fait en réalité qu’étaler un état de manque qui fait baisser les vibrations et empêche ce bonheur de nous atteindre.
C’est un peu, comme si chaque manque était comme un masque à gaz qui nous empêchait de respirer l’air du bonheur.
Il est donc nécessaire dans une démarche d’éveil qui tend à accueillir le bonheur en permanence, à supprimer tous ces obstacles et à vivre le bonheur le plus souvent possible, par ce sentiment de plénitude et de positivisme.
Il y a plusieurs moyens pour cela mais le plus simple est de décider d’être heureux et de le manifester en regardant le beau côté de la vie.
Il fait froid en se levant d’un lit… quelle joie d’avoir un lit et un toit !
Il suffit de mettre un petit pull et tout va bien, c’est le bonheur…
J’ai du travail à faire, quelle joie ! je peux aider des milliers de personnes, j’ai un ordinateur, l’électricité, je suis au chaud chez moi… c’est le bonheur.
Ma famille a quelques soucis, quel bonheur d’avoir une famille !
etc.
En voyant le bon côté de chaque situation, on remplit son esprit de la sensation de plénitude au lieu de vider ses réservoirs.
Alors je vous invite, à changer vos lunettes restrictives pour des belles lunettes du soleil de l’abondance de la vie.
Ôter les masques à gaz pour respirer la vie à pleins poumons et pouvoir rayonner ce bonheur en soi et envers tous les autres.
Que le bonheur soit !
Joéliah
(Texte archive amourdelumiere.fr)
Photo copyright Florence Petit-Bateau