Assistanat ou aide réelle ?
L’humain devient de plus en plus sensible et cette sensibilité, due à un afflux de particules lumineuses, fait que la souffrance devient plus difficile à supporter pour lui et pour les autres.
Souvent, avec de bons sentiments à la base, il veut assister l’autre, croyant lui rendre service, mais sans lui donner le temps ou le droit de faire sa propre expérience pour se sortir de là.
S’il est conseillé d’apprendre à pêcher à un autre homme plutôt que de lui donner un poisson, il faut aussi lui offrir tout le matériel qui va avec, sinon, il n’aura que l’idée de savoir pêcher.
Mais au-delà de cet apprentissage, c’est autre chose qu’il convient de lui apprendre, celle d’aller chercher la force divine qui est en lui afin de créer sa propre nourriture quotidienne.
Le pain quotidien, c’est avant tout la nourriture de l’esprit : remerciements, actions de grâce, gratitude, joie, honneur à la vie, prières et bénédictions et surtout compréhension de sa responsabilité à 100% et de la puissance de la possibilité de matérialisation des particules de lumière et il y a de nombreuses attitudes à mettre en pratique pour apprendre a manifester sa vie en conscience.
Demandez avec foi et vous obtiendrez.
Car vouloir trop aider les autres, les protéger ou les assister sans leur accord, c’est aussi prendre possession sur eux. C’est leur interdire d’avoir leur propre défense et discernement et d’apprendre par expériences. Seul celui qui s’est brûlé une fois a enregistré le rapport douleur/feu direct et sera alors protégé pour les feux à venir.
Celui qui a fait une expérience difficile est qui en est sorti vainqueur, garde cette victoire toute sa vie comme un trésor.
En écrivant ces mots, je pense à la leçon du papillon, je ne connais pas l’auteur de ce texte, mais il est très logique.
Pensez-y lorsque vous voulez aider quelqu’un. Lui donnez-vous sa vraie valeur ?
L’aidez-vous ou l’assistez-vous ?
Quelle est la peur qui est derrière ce besoin d’assister l’autre ?
Belle réflexion
Joéliah
La leçon du papillon
Un jour apparut un petit trou dans un cocon…
Un homme qui passait là par hasard, s’arrêta de longues heures pour observer le papillon qui s’efforçait de sortir par ce petit trou. Après un long moment, ce fut comme si le papillon avait abandonné et le trou demeurait toujours aussi petit.
Le papillon avait fait tout ce qu’il avait pu et il ne pouvait plus rien faire d’autre.
L’homme décida d’aider le papillon.
Avec un canif, il ouvrit le cocon et libéra le papillon.
Celui-ci sortit aussitôt, mais son corps était maigre et engourdi et ses ailes peu développées bougeaient à peine. L’homme continua à observer, pensant que les ailes du papillon s’ouvriraient et seraient capables de supporter le corps du papillon afin qu’il prenne son envol.
Il n’en fut rien !
Le papillon passa le reste de son existence à se traîner à terre avec son corps maigre et ses ailes rachitiques.
Jamais il ne put voler !
Ce que l’homme, avec son geste de générosité, n’avait pas compris, c’est que le passage par le trou étroit du cocon, est l’effort pour que le papillon puisse transmettre la force de son corps vers ses ailes afin de pouvoir voler.
C’est le moule à travers duquel la Vie le fait passer pour grandir et se développer.
Parfois, l’effort est exactement ce dont nous avons besoin dans notre vie.
Si on nous permettait de vivre notre vie sans rencontrer d’obstacles, nous serions limités. Nous ne serions pas aussi forts. Nous ne pourrions jamais voler !!
J’ai demandé la force
Et la Vie m’a donné des difficultés pour me renforcer.
J’ai demandé la sagesse
Et la Vie m’a donné des problèmes à résoudre.
J’ai demandé la prospérité
Et la Vie m’a donné un cerveau et des muscles pour travailler.
J’ai demandé à pouvoir voler
Et la Vie m’a donné des obstacles à surmonter.
J’ai demandé l’amour
Et la Vie m’a donné la possibilité d’aider les autres.
J’ai demandé des faveurs,
Et la Vie m’a donné des potentialités.
Je n’ai rien reçu de tout ce que j’avais demandé
Mais j’ai reçu tout ce dont j’avais besoin.
Vis ta Vie sans peur, affronte tous les obstacles et vois que tu peux les surmonter.
Auteur inconnu.
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Photo Florence Petit-Barreau, en exclusivité pour le Jardin. Merci.