Comment rester paisible et ne pas souffrir lorsque l’on perd un être cher
(y compris animal ou même un simple fait – objet, travail…) ?
Suite au départ imprévu de ma chienne Lola (article ici) et ayant l’habitude d’analyser ce qui se passe en moi, dans mon corps et mes pensée, j’ai observé comment pouvait se manifester la souffrance, dès lors que l’on sort de l’instant présent.
J’étais tranquillement en paix en train de vaquer à mes occupations, quelques jours après son départ,
lorsque d’un coup, je vois un objet lui ayant appartenu.
Instantanément, je suis repartie dans le passé en l’associant spontanément et aussitôt, une grosse bouffée de regret de ne plus la voir est montée et les larmes avec.
J’allais tomber dans la complainte lorsque j’ai ressenti que mon corps ne semblait plus soutenu.
Ma tête regardant le sol, les épaules affaissées, la bouche tirée vers le bas, les poumons oppressés.
Je me suis alors redressée, j’ai pris une grande respiration et je suis revenue au moment présent.
Je lui ai souri et envoyé plein d’amour là où elle vit maintenant, sous une forme ou une autre,
et j’ai fait encore quelques grandes respirations et ai continué mes occupations en pensant à quelque chose de sympathique.
J’ai aussi cherché les points positifs de ce départ.
Elle ne souffre plus, on peut laisser le portail ouvert sans qu’elle risque d’aller sur la route, j’ai pu aller plus loin en ballade à vélo puisqu’elle ne me suivait plus et que je devais m’arrêter pour la laisser souffler, elle ne s’ennuie plus lorsque l’on part plus longtemps…
Il est toujours important de relever le taux vibratoire par des aspects positifs.
C’est l’attachement à la souffrance qui fait souffrir.
Certes il est normal au début de sortir sa peine et son désespoir ou son impuissance à n’avoir rien pu faire de mieux, en pleurant, criant, traitant le ciel de tous les noms d’oiseaux si besoin devant ce qui peut être une injustice afin de libérer la poche de souffrance.
Cela pleut durer quelques jours voir quelques semaines selon l’attachement, simplement, ça sert à rien de la garder, de s’en vouloir et de culpabiliser, ou d’en vouloir à d’autres et il est nécessaire de passer à autre chose et surtout, de penser à ceux qui restent.
Cela évite de s’empoisonner le sang et donc l’âme, de se créer des maladies physiques et des conséquences parfois dramatiques.
Beaucoup de personnes s’arrêtent à un malheur de leur vie et s’interdisent tout bonheur par la suite, (parfois un licenciement, une faillite, une perte de compétition ou autre)
Elles oublient ceux qui restent, qui en souffrent encore plus… elles se morfondent dans le passé et n’ont aucun objectif pour le futur.
Si vous êtes dans ce cas, ouvrez vraiment les yeux sur ce que vous engendrez comme nouvelle souffrance chaque jour et revenez à l’essentiel. Autorisez-vous à vivre avec le beau souvenir de ce que vous avez pu vivre avec ce ou ces êtres, ou même ces faits.
Souhaitez-lui ou leur le meilleur et à vous aussi, et à vos proches. Choisissez de vivre même différemment s’il le faut.
Il y a des départs plus difficiles que d’autres, c’est un fait et la souffrance est plus ou moins grande
selon les faits, aussi, si c’est vraiment très violent, libérez souffle par souffle, revenez à l’instant présent,
et ainsi les aller-retour de votre mental du passé au présent et du présent au futur seront de plus en plus courts
jusqu’à ce que vous atteignez le point zéro et le centrage dans le cœur.
Et si ça peut vous rassurer, sachez que les âmes qui le désirent se retrouvent toujours sous la forme la plus belle de leur souvenir.
Et que les faits difficiles peuvent être des tremplins de réussite et de profonde transformation par la suite, qui ont été justement, propulsés par ce changement parfois inattendu.
Que le meilleur soit !
Joéliah