Il y a quelques années, en revisitant Langres, ma ville natale, j’ai fait un vrai pèlerinage et réveillé des souvenirs parfois bien cachés.
La vie a voulu que je retrouve une amie d’enfance et d’école. Voilà une quarantaine d’années que nous ne nous étions pas revues et pourtant, au premier regard, nos âmes se sont reconnues alors que les physiques étaient vraiment différents.
A 56 ans, elle était assez ridée, la peau grise, obèse, s’appuyait sur une canne pour marcher à cause des rhumatismes et de l’arthrose et n’avait pas de goût de vivre.
De mon côté, des kilos en trop certes, et un teint de jeune fille, joyeuse, souple et sans douleur, pleine d’enthousiasme.
Nous avons beaucoup échangé et parlé d’autres copines communes.
Me comparant à celles qu’elle côtoie toujours, elle m’a demandé mon secret de joie de vivre et de jeunesse qui lui semblait étonnant.
Je lui ai parlé de mon alimentation bio avec beaucoup de cru, de l’amour que j’ai pour la vie, de mon métier d’éveilleuse de conscience qui a du sens pour mon âme. Je lui ai dit que je bénissais et remerciais la vie chaque jour et que je vivais pleinement le moment présent.
C’est vrai qu’elle était pleine de rancœurs, de peurs, de maux divers, que son métier ne lui plaisait pas et qu’elle attendait la retraite pour enfin vivre…
Elle m’a invité à prendre un thé, et elle a sorti plein de gâteaux artisanaux, mis du sucre et du lait dans son thé.
J’ai bu le mien nature et mangé 1 biscuit par politesse, elle a fini le paquet.
Je lui ai expliqué que l’alimentation jouait un grand rôle pour la santé et elle m’a répondu : “je ne vais pas changer à mon âge, c’est trop tard, les habitudes sont là”.
Je n’ai pas insisté car j’avais affaire à un mur de souffrances qui ne laissait place à aucun espoir.
C’est ainsi, c’est son choix.
Aujourd’hui, à 64 ans, je suis presque pareille malgré les épreuves que j’ai traversées. Toujours des kilos en trop certes, et tout va bien dans l’ensemble.
Je m’occupe de Maman de bientôt 92 ans qui revit auprès de moi, je marche dans la nature, je bricole, je jardine, j’ai hâte de voir le jardin du bonheur en fleurs.
Je pleure quand une émotion de tristesse arrive, surtout en pensant à mon mari décédé ou aux enfants maltraités, aux personnes qui ont récemment perdu un être cher et n’ont pas pu aller les accompagner pour leur départ et plein d’autres souffrances du monde humain et animal.
J’évacue mes colères dans la nature lorsqu’elles se présentent surtout en observant toutes les magouilles et manipulations actuelles. C’est le sentiment d’injustice qui se manifeste alors, je le reconnais et l’apaise.
Je pardonne et je libère au fur et à mesure. Ainsi, j’ai construis un quotidien tout simple et malgré le confinement, je me sens en paix.
Et surtout, je donne beaucoup spontanément. De mon temps, de mes connaissances, de mes possibilités, des dons quand je peux aider.
J’écris et j’alimente des sites internet d’aide de bien-être spirituel depuis 25 ans avec grande joie.
Le bonheur de vivre est comme l’amour, il se nourrit chaque jour et demande constance, courage d’éliminer ce qui dérange, respect, valorisation, paix et liberté.
Les vertus des rayons sacrés comme la confiance, le discernement, la joie, la communion à l’unité, la joie ou la foi sont une nourriture de très bonne qualité dont je me nourris aussi.
Alors, contrairement à mon amie d’enfance, croyez que toute amélioration est possible à tout âge, à tout moment.
Avec de la discipline et de l’amour, il est possible à tout le monde d’améliorer sa vie.
Changer sa base de nourriture pour du naturel et vivant comme les graines germées, libérer les regrets, les colères et surtout les peurs qui sont l’opposé de l’amour.
Se revaloriser, s’aimer, partager, donner, recevoir avec joie, bénir la vie, remercier et être dans la gratitude du meilleur qui s’installe, quel qu’il soit.
Prier, vivre en pleine conscience, s’intéresser aux bienfaits de la nature, à ses cadeaux pour la santé, comprendre son corps, nourrir son esprit.
Je n’écris pas ça pour me mettre en avant, juste pour vous expliquer qu’il est possible, en étant attentif à sa vie, de la rendre belle et heureuse.
En ce temps de confinement, si vous avez du temps libre, observez votre vie, vos habitudes, votre état émotionnel.
Si tout va bien, félicitez-vous !
Sinon, libérez, pardonnez, videz, nettoyez, transformez… c’est possible dès maintenant. Imaginez et créez votre idéal avec simplicité.
Inutile d’être millionnaire pour être heureux ou avoir un poste élevé. C’est à vous de vous élever et de bénir votre grande valeur.
La Vie vous aime, aimez la Vie. Célébrez la vie !
Et que le meilleur soit.
Joéliah
Le 20 avril 2020
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Image par Gerd Altmann de Pixabay
Qui est Joéliah ?
Une femme heureuse, connectée à la Source depuis sa naissance.
Éveilleuse de conscience, channel, auteure de 21 livres et pionnière sur le web depuis 1995.
Transmetteuse dans l’âme, elle a écrit et offert des milliers de web-lettres gratuites, très souvent terminées par sa devise favorite et son souhait : ‘Que le meilleur soit !’
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