Le courage de s’incarner.

Il faut beaucoup de courage à une âme pour venir s’incarner dans ce monde de dualité.
Beaucoup d’amour pour apprendre à se dépatouiller seul-e au milieu d’autres êtres si différents.
Beaucoup de discernement pour trouver le juste milieu dans toutes les vérités qui sont émises en permanence.
Oui, beaucoup de beaucoup…
Qui a raison, qui a tort ?
L’ombre, la lumière et l’entre-deux…
Où se trouve l’enseignant d’amour et de sagesse qui nous apprend à penser droit, à éviter les ressentiments, à guérir nos blessures depuis notre naissance, sinon en nous ?
Chacun vit, subit, cherche comme il peut et trouve ce qui lui convient sur le moment pour aller un peu mieux, pour s’élever, pour trouver la paix.
Chaque âme incarnée oublie souvent qu’elle est issue de la conscience universelle, d’où elle vient et ce qu’elle a déjà vécu. Elle veut juste se sentir le mieux possible dans cette nouvelle incarnation et libérer ce qui l’empêche d’évoluer.
Il existe de multitudes d’outils de transformation aujourd’hui, des enseignements tellement différents qui n’ont souvent un même but : manifester sa paix intérieure et la joie de l’unité.
Chacun-e fait ce qu’il ou elle peut.
Lorsqu’une émotion lourde se manifeste, il est important de l’accueillir, de la cueillir comme un cadeau d’évolution.
Reconnaitre une colère, un sentiment d’injustice, du rejet, une trahison, un sentiment de trahison, une dévalorisation, une déception… pour la libérer en conscience en la rassurant : ‘merci de te manifester, je sais que tu existes, tu peux te calmer !’
C’est un acte bien plus sain que de les réprimer, faire semblant d’être en paix, être dans le déni, dans l’interdit d’exprimer une émotion sous prétexte d’être un ou une bon-ne spirituel-le.
Nous sommes des êtres vibratoires et les vibrations vont et viennent à travers nous.
On peut se laisser traverser par la colère des autres et la ressentir le temps du passage, l’important est de vite la libérer et de ne pas la garder pour soi.
On peut aussi ressentir la souffrance des autres sans s’en rendre malade à son tour ou faire le choix de bloquer cette souffrance et de la garder et s’en rendre malade.
Plus on se connait et plus on peut ressentir rapidement ce qui n’est pas en adéquation avec nos choix.
Tout se modifie à chaque instant et nous avons le pouvoir de garder ou de libérer ces ondes.
Nos croyances et celles des autres nous modulent et nous modulons celle de ceux qui interfèrent avec nous.
La vie est un jeu d’egos, de relations d’âme à âme et nous avons tous le droit de vivre selon nos possibilités.
Nous sommes issus du UN et chaque incarnation est une expérience pour nourrir ce UN, ce Div-UN.
Alors faisons ce que l’on peut pour nourrir ce Un de plus d’amour possible et si, temporairement, on a envie d’envoyer paître les autres dans un autre champ d’action, acceptons-le aussi !
Cela fait partie de notre expérience et tout est juste.

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