Deux moines qui faisaient un pèlerinage parvinrent au gué d’une rivière.
Ils virent là une jeune fille parée de ses plus beaux atours. D’évidence elle était dans un grand embarras car elle ne voulait pas abîmer ses vêtements et la rivière était assez profonde.
Sans autre préambule, un des moines la prit sur son dos, traversa la rivière et la déposa sur la terre ferme de l’autre côté.
Puis les moines continuèrent leur chemin.
Pourtant l’autre moine au bout d’une heure maugréa : « Ce n’est pas bien de toucher une femme. Les contacts étroits avec les femmes sont contraires aux commandements. Comment as-tu pu enfreindre la règle des moines ? »
Le moine qui avait transporté la jeune fille marchait en silence.
Il sortit de sa neutralité intérieure et lui fit remarquer : « je l’ai déposée au bord de la rivière il y a une heure, pourquoi la portes-tu encore ? »
(Conte de sagesse orientale).
Alors, soyons aussi sage que ce moine qui vit l’instant présent et libérons dès maintenant ce que nous aurions dû laisser sur la berge de l’événement.
Parfois, c’est un regret, une culpabilité ou une rancœur.
Parfois c’est une personne qu’il faut libérer pour l’aider à vivre sa vie librement.
Parfois un événement, une habitude.
S’attacher au passé ne sert à rien s’il fait souffrir, pour pouvoir vivre la neutralité intérieure, sans colère, sans peur et sans amertume.
Cela s’appelle aussi activer la compassion bienveillante pour soi et pour les autres.
Belle libération.
Joéliah
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Image par Honey Kochphon Onshawee de Pixabay
Qui est Joéliah ?
Une femme heureuse, connectée à la Source depuis sa naissance.
Éveilleuse de conscience, channel, auteure de 21 livres et pionnière sur le web depuis 1995.
Transmetteuse dans l’âme, elle a écrit et offert des milliers de web-lettres gratuites, très souvent terminées par sa devise favorite et son souhait : ‘Que le meilleur soit !’
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